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chaque jour est une vie

12 novembre 2008

Salopa et moi

Vous connaissez salopa ? mais si mais si, vous savez la petite chose carré qui traîne dans votre salle de bain... La balance...
Elle est plus ou moins cachée, plus ou moins moderne.
Moi j'en ai deux.
Une vieille traditionnelle, avec une aiguille qui bouge un peu à chaque pesée, avec elle rien de précis au 100g près oh non, elle penche d'un côté ou de l'autre entre deux chiffres mais elle me donne une bonne indication du poids de la bête...
En fait je la garde car moins stressante et surtout, surtout elle pèse moins que l'autre, la moderne, l'électronique, environ 1kg5 à 2 kg d'écart c'est énorme et comme je l'ai depuis des années ça me fait une référence...
Bref les jours ou je ne veux pas me faire trop peur c'est sur elle que je monte alors qu'à d'autres moments, en pleine période sérieuse je me risque sur ma deuxième balance, celle en verre, très "design" et électronique qui m'affiche en temps réel mon poids à 100g près... enfin normalement, car parfois elle pête un cable et  clignote "erreur" ou encore elle fait un bond de 2 ou 3 kilos d'un coup et je dois remonter sur l'engin pour ne pas avoir une attaque...
Ah Salopa(s) et moi, tout une histoire, c'est son surnom suivant les jours.
Avant de monter dessus je l'appelle ainsi puis en fonction du résultat elle change d'appellation et devient Gentilla pour la journée ou un peu plus...
C'est je t'aime moi non plus donc, je la frappe, la bichonne, la range, la lave, la règle, l'insulte, m'encourage et l'abreuve de mots doux.
En plus elle subit tout un rituel, il y a la position fétiche, dos à la baignoire et surtout posée sur une dalle bien précise du lino, je soulève même mon tapis de bain pour la mettre là, à l'endroit ou elle est bien plate et à même d'afficher toujours avec précision mon poids..
Il y a les jours avec et les jours sans avec ma balance, ceux ou je la bénis et lui chante des louanges, ces jours là c'est Gentilla et puis il y a les autres jours, ceux ou je l'insulte, lui donne des coups de pieds, ou je la range sans ménagement sous le meuble en la maudissant, ces jours là elle sait que Salopa est de retour et que je la hais.

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7 novembre 2008

Rassemblement de stroumphs...

Je me suis lancée dans la grande aventure des goûters d'anniversaire... Bon, il faut dire que mon grand stroumph fête ses 5 ans et qu'il me tanne depuis des mois pour inviter copains et copines pour souffler les bougies...

Bref ce matin j'ai déposé en même temps que mon loulou quelques invitations... pfff, purée, j'en ai laissé 5 en me disant, il y en aura 2 maxi qui vont être dispo et horreur, ils pensent tous venir !

Help ! Comment on gère 6 morveux déchainés ? Et même 7 avec le 2ème stroumph...

Je suis verte, alors je fais comment ? Je diispose gâteau, bonbons, ballons et jouets et je me barre c'est ça ?

Bon, heureusement j'ai invité pour 15h30, le temps que ça arrive, qu'on papote entre parents, que ceux-ci parte sourire aux lèvres en se disant, chic, 2 heures de tranquillité, je leur demande de revenir à18h et basta.... Et dire que le père des stroumphs a osé me dire, je vais te laisser avec eux... ça va pas la tête? C'est une cause de demande de divorce ça. .. On ne laisse pas sa moitié seule avec les 7 nains...

Je ne suis pas blanche-neige moi, il ne suffit pas que je chante pour qu'ils m'écoutent béatement, mais qu'est-ce qu'il croit lui ? Il reste là et assure, non mais..

Bon c'est pas tout ça mais je vais réfléchir au super gâteau que je vais faire... l'année dernière c'était un train, et pour son frère un papillon, j'étais fière de mon oeuvre mais on était entre nous, maintenant qu'il y a des visiteurs je dois être parfaite, et même géniale.

Comme d'habitude me direz-vous, sauf que cette année stroumph veut un gâteau tigre qui bondit, euh, ça existe en version animé les gâteau ? Non ? Alors j'en connais un qui va être un peu déçu : mais mon fils tu dois le savoir au plus tôt, ta mère n'est pas Dora et ne sort pas de son sacado ce qu'elle veut...

6 novembre 2008

Trois ans

Trois ans

On se dit, waouh, j'ai trois ans devant moi, trois longues années pour laisser derrière soi le monde du travail, pour se retrouver un peu, pour vivre une autre vie.

On se réjouit de ne plus avoir ce rythme de fou, cette course dans les transports, ce badge à sortir 4 fois par jour, cette montre qu'on regarde si souvent, ces histoires entre collègues, ce stress du travail à fournir.

Là le temps on l'a d'un coup d'un seul, pour la première fois de sa vie, comme une goulée d'air qui ennivre.

Trois ans devant soi, devant moi, et puis et puis voilà, ces trois années (et même plus !) sont passées et je ne comprend rien, je n'ai rien vu, pfff, en un claquement de doigt ces années se sont envolées... je suis comme sonnée d'un coup... j'ai la gueule de bois... je fais un bilan et me dis mais ce n'est pas possible, je ne reprends pas bientôt, pas déjà, non, non, non.

Pour moi c'est comme si la page travail était tournée et pourtant, oui pourtant il faut bien que je reprenne ce chemin.

Il va falloir m'y remettre, m'adapter, tout apprendre car je ne sais plus rien , je n'ai même plus mon poste bien sûr, je ne sais même pas ce que je vais faire dorénavant.

J'ai l'impression de flotter un peu, c'est comme de gagner au loto sans doute, on n'y croit pas, pas possible, et pourtant certains gagnent et doivent se dire, il y a erreur sur la personne.

Je suis là avec la première lettre de mon employeur depuis longtemps et ce rdv pour parler avenir (ah bon j'en ai encore un professionnellement parlant ?) et je n'y crois pas... arpenter de nouveau ces couloirs, me retrouver enfermer des heures chaque jours et attendre la sortie, comme une prisonnière....

J'ai envie de supplier, encore un peu de temps, juste un peu, je n'ai rien fait, rien.

Enfin si bien sûr, comme chaque femme au foyer ou faf (c'est à la mode cette abréviation, très tendance !) j'ai géré tout à la maison et quand je dis tout c'est tout.... deux enfants et le troisième, leur père avec qui je vis et qui en a bien profité de sa moitié au foyer.

Tiens tu peux me trouver ça aujourd'jui... j'ai un colis à poster... je n'ai plus de mousse à raser... tu as appelé les impôts ? Il faut que tu t'occupes de trouver une location... ou sont mes chemises... tu as oublié le pain ?

J'ai tout fait et me suis oubliée ou plutôt n'en ai pas eu le temps.

Ce temps qui court.

Nous sommes en novembre, je reprends dans moins d'un mois, je n'ose pas encore compter en semaines ou jours, ça va me démoraliser.

Je suis fatiguée, physiquement un peu, moralement beaucoup.

J'attendais tellement de ces 3 mois entre la rentrée et ma reprise.

Je pensais profiter de ces semaines enfin seule à la maison, en théorie. En théorie disais-je car finalement avec cette rentrée un peu difficile pour mon deuxième, les allers-retours à l'école, les petites maladies et tout le reste je ne profite toujours de rien ou à peine. Et maintenant le stress de cette reprise monte, c'est la petite forme donc.

Alors pour me booster un peu j'ouvre un blog, c'est une grande nouveauté pour moi.

Et demain et bien, demain est un autre jour.

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